La possibilité d'une relation

Ma recherche se concentre, depuis quelques années, autour de l'aquarelle, de la trace, du flux, de l'état de flow, du courant, de la possibilité d'une relation heureuse, ouverte et étonnée à l'autre (humain ou pas), au vide et à la vie.

Poétique de la transparence

S'agit-il d'un monde flottant ?

Printemps - été 2016

41 / 32 cm

Chaosmos

J'ai découvert les écrits de Kenneth White lorsque j'étudiais aux Beaux-Arts, il y a plusieurs décennies. Je me sens proche de cette œuvre qui ne cesse de s'amplifier et se préciser.
Mes explorations, notamment par l'aquarelle, y trouvent une résonance particulière.

 

 

Les extraits sont issus de "La figure du dehors".

Les aquarelles ont été réalisées en 2016, au format 40/30 cm. 

Celles-ci n'ont, bien-entendu, jamais eu pour vocation d'illustrer  ceux-là.

Elles n'illustrent pas. Elles témoignent, je crois, de perceptions similaires :

« C'est l'énergie d'eros, errante et aberrante, qui, réprimée dans l'ordre, jaillit soudain et, comme un vent violent, bouleverse l'ordre objectif des choses pour révéler un chaos dans lequel la liberté devient consciente d'elle-même. »

 

« Le poète n'est pas civilisé, mondain. C'est un animal de l'esprit, et sa pensée est une pensée sauvage qui se développe selon ses modalités propres, si la chance lui en est donnée. »


« [ il ] pense dans un chaos-cosmos, un chaosmos, toujours inachevé, qui est le produit de sa rencontre immédiate avec la terre et avec les choses de la terre, perçues non comme des objets, mais comme des présences »

 

 

« Puisque, pour [ lui ] il n'existe pas de monde « tout fait » auquel il n'aurait qu'à s'adapter, il se trouve sur la terre dans une situation originale, conscient de toute la profondeur et de toute l'étendue de son être, sans aucune notion fixe de son identité ou de sa fonction. C'est ici, dans ce domaine difficile et dangereux, parce que non défini, que commence la poésie. »